FAZAZ, c’est la chaleur du Maroc, le son rock du lotar, de belles mélodies « blues » et des rythmiques transes. Un répertoire vivant et contemporain à découvrir et déguster !
Né de la rencontre entre Léo Fabre-Cartier, musicien français vivant au Maroc depuis 2012, et de Guillaume Storchi, formé notamment au cours de multiples séjours au Maghreb, FAZAZ propose une immersion, en parole et en musique, au cœur de de la Chanson Amazigh du Moyen-Atlas, une musique méconnue et pourtant au combien enivrante.
Biographies
Léo Fabre-Cartier
Musicien français installé au Maroc depuis 2012, il a étudié le oud auprès de Marc Loopuyt (ENM de Villeurbanne), Iyad Haimour (Syrie) et Ahmed Chiki (Maroc). En parallèle de nombreux projets artistiques, il se spécialise notamment en Chanson Amazigh du Moyen-Atlas en côtoyant le maître de lotar Younes Baami avec qui il crée le sextet Araw N Fazaz.
Léo Fabre-Cartier s’est produit entre autres au Burapha’s Music and Performing’s Arts International Festival (Jitti Chompee ; Thaïlande – 2013), au Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès ( Majlis Trio ; Maroc – 2014), au festival Jazz à Vienne (ArbaA Experimental Chaâbi ; France – 2017), aux Ateliers d’Ethnomusicologie de Genève (Araw N Fazaz ; Suisse – 2021) et au Roskilde Festival (Araw N Fazaz ; Danemark – 2022).
Percussionniste et mélodiste oriental, il parcourt les rythmes du Maghreb à la Turquie, en passant par l’Égypte. Formé en partie à l’ENM de Villeurbanne avec Alain Chaléard, c’est au cours de voyages en Turquie auprès de Misirli Ahmet et au Maroc avec Saïd Idrissi Oudghiri qu’il parfait sa technique instrumentale.
Percussionnistes dans plusieurs projets, il fonde notamment l’ensemble de percussions Darbatook. Cette création le mène à continuer de se former auprès d’Ali Alaoui, spécialiste des musiques du Maroc, et de Wassim Halal, maître des rythmiques impaires. Guillaume Storchi est également joueur de flûte ney qu’il a étudié auprès de Iyad Haimour à Lyon ainsi qu’avec Nabil AbdMouleh à Tunis. Il participe enfin à l’Ensemble Al- Wasl, dirigé par Khaled Ben Yahia, où il découvre son affinité pour le Malouf Tunisien