FAZAZ, c’est la chaleur du Maroc, le son puissant du lotar, des mélodies entêtantes, des poèmes tragiques et des rythmiques transes. Une musique vivante et contemporaine.
Le duo est né de la rencontre entre Guillaume Storchi, formé notamment au cours de multiples séjours au Maghreb, et Léo Fabre-Cartier, musicien naviguant entre le Maroc et la France depuis 2012 et dont le maître de lotar, Younes Baammi, est lui-même le disciple du grand Mohammed Rouicha, créateur de cet instrument dans les années 1970 et star incontestée au Maroc.
En présentant sur scènes des arrangements originaux de compositions de Younes Baammi et de Mohammed Rouicha, FAZAZ propose une immersion au cœur de la chanson amazighe du Moyen-Atlas, une musique méconnue et au combien enivrante.
Depuis 2025, l’arbre FAZAZ se développe sur deux branches :
– Non sonorisée et avec des percussions en peaux naturelles, FAZAZ Acoustic offre une formule légère et intimiste.
– Sonorisée et avec des effets électroniques, FAZAZ Fx offre une formule moderne et festive.
Ces deux faces du duo FAZAZ sont également proposées dans une version trio en collaboration avec la chanteuse Luna Dounia Moumen.
Biographies
Léo Fabre-Cartier
Vivant entre la France et le Maroc depuis 2012, il a étudié le oud auprès de Marc Loopuyt (ENM de Villeurbanne), Iyad Haimour (Syrie) et Ahmed Chiki (Maroc). En parallèle de nombreux projets artistiques, il se spécialise notamment en chanson amazighe du Moyen-Atlas auprès du maître de lotar Younes Baammi (disciple de Mohammed Rouicha) avec qui il crée le sextet Araw N Fazaz.
Léo Fabre-Cartier s’est produit entre autres au Burapha’s Music and Performing’s Arts International Festival (Jitti Chompee ; Thaïlande – 2013), au Festival des Musiques Sacrées du Monde de Fès (Majlis Trio ; Maroc – 2014), au festival Jazz à Vienne (ArbaA Experimental Chaâbi ; France – 2017), aux Ateliers d’Ethnomusicologie de Genève (Araw N Fazaz ; Suisse – 2021), au Roskilde Festival (Araw N Fazaz ; Danemark – 2022), dans les Instituts Français (Ouled El Bled ; Algérie et Maroc – 2022 et 2023), au Festival l’Automne Musical de Spa (Les Turqueries ; Belgique – 2024) et au Festival Les Suds à Arles (Ouled el Bled ; France – 2024).
Percussionniste et mélodiste oriental, il parcourt les rythmes du Maghreb à la Turquie, en passant par l’Égypte. Formé en partie à l’ENM de Villeurbanne avec Alain Chaléard, c’est au cours de voyages en Turquie auprès de Misirli Ahmet et au Maroc avec Saïd Idrissi Oudghiri qu’il parfait sa technique instrumentale.
Percussionniste dans plusieurs projets, il fonde notamment l’ensemble de percussions Darbatook. Cette création le mène à continuer de se former auprès d’Ali Alaoui, spécialiste des musiques du Maroc, et de Wassim Halal, maître des rythmiques impaires. Guillaume Storchi est également joueur de flûte ney qu’il a étudié auprès de Iyad Haimour à Lyon ainsi qu’avec Nabil AbdMouleh à Tunis. Il participe enfin à l’Ensemble Al-Wasl, dirigé par Khaled Ben Yahia, où il découvre son affinité pour le Malouf Tunisien.
Après une formation en chant jazz au conservatoire de Lyon, elle s’installe au Caire pour étudier le chant arabe auprès des maîtres Mustafa Saïd et Ahmad el Taweel. Elle oriente ensuite ses investigations vers le chant hindustani aux côtés de Madhubanti Sarkar et Henri Tournier avant de les poursuivre vers le maloya. Elle se rapproche ainsi notamment du collectif Ti’Kaniki avec lequel elle anime les kabars de Lyon et part s’imprégner du maloya traditionnel à la Réunion avec Sami Waro, Votia et Marsel Philleas.
Fondatrice et arrangeuse du quartet vocal et percussif Solstice, chanteuse percussionniste du quatuor vocal Kyma, Dounia est également compositrice du quintet de jazz oriental Qamar.